Si le management est l'art de bien faire ce qu'il faut faire au bon moment, le meta-management se situe au-delà ou plutôt au-dessus. C'est là où réside ce que l'empereur philosophe stoïcien Marc-Aurèle appelle le principe directeur qui régit la façon d'être d'une personne. Il dépend de ce que chacun tend à répondre aux questions : quelle personne je veux être ? Quelles sont mes valeurs ? Que sont les vertèbres de mon squelette spirituel ?
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Ce principe directeur est le champ magnétique impénétrable dans lequel s'ébat l'âme du manager dans l'espace éthique et morale. C'est lui qui détermine la façon dont le décideur va exploiter tout le package théorique et méthodologique qu'il a acquis lors de sa formation.
C'est encore ce principe directeur qui façonne à partir des expériences du manager, sa conception de la vie en général et sa relation au monde.
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Bienveillant ou malveillant, compatissant ou indifférent, généreux ou cupide, le principe directeur influence profondément le comportement du manager dans sa manière d'aborder les hommes et les situations.
S'il est possible, voir souhaitable de faire évoluer le niveau de compétence d'un manager et de l'aider à améliorer son comportement au sein d'une communauté ou à rationaliser au mieux ses décisions dans les contextes complexes, la porte de son principe directeur est la plupart du temps hermétiquement verrouillée et il n'est d'ailleurs pas légitime de vouloir y pénétrer pour des formateurs, coachs, accompagnateur, mentors non habilité à intervenir à ce niveau.
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Car le méta-management d'ordre spirituel est d'une autre nature que le management défini comme la mise en ouvre des moyens humains et matériels pour atteindre ses objectifs.
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